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Raphias Kuba du Zaïre et textiles africains en fibres naturelles

Initialement le raphia est obtenu à partir de jeunes feuilles de palmier séchées, puis émincées en fils battu pour lui donner de la souplesse. D’autres ethnies créent également le fil à partir de « liber », couche filandreuse située juste sous l’écorce.

Les fils de raphia peuvent être teintés avant le tissage, ou le vêtement peut être teint après, avec d’éventuelles réserves pour obtenir plusieurs teintes.

Le raphia est tissé par les hommes sur des métiers à tisser aux dimensions des futurs tissus, avec la même technique que pour le tissage des pagnes en coton.

Les femmes se chargeaient ensuite de broder les raphias avec des motifs géométriques, porteurs de toute une symbolique, liée à l’histoire des ethnies et aux rituels de passage des morts.

Les tissus les plus travaillés sont les velours de raphia kuba du Kasaï qui sont des canevas presque carrées en raphia brodé, où sont insérés à chaque maille des picots très denses de raphia, qui lui confèrent son aspect velouté. Ce long travail de broderie pouvait requérir jusqu’à un an de travail.

L’usage de ces tissus était cérémoniel, comme monnaies d’échange ou pour ensevelir les morts. La complexité des parures augmente avec le rang social, des cauris étant parfois insérés dans la fibre des plus belles, telles celles des rois Bushoong.

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